jeudi 25 juillet 2013

Je vous présente... Mon premier sponsor !

Vous souvenez-vous de ma demande de sponsor pour un bureau ? Aujourd'hui je vous présente celui qui m'a ouvert les portes de ses locaux, dans lesquels je travaille depuis le début du mois de juillet.

Julien Calvet est un entrepreneur dans l'âme. C'est à 18 ans et demi qu'il créé sa première entreprise de maintenance informatique qui a ensuite évolué en fournisseur de services internet. Autodidacte - il n'a pas son Bac - c'est en créant du lien et de la confiance qu'il trouvera des partenaires, des clients et développera son réseau. Ce qui le guide au quotidien : la passion et l'engagement.
A lui.

Emilie : Quel est ton métier ?
Julien : Je suis chef d'entreprises depuis 17 ans. Aujourd'hui, j'en dirige trois : un studio de création mode & accessoires, une SSII d'optimisation des infrastructures (principalement dans le secteur de la finance) et une start-up - Mad inventors - qui fait de la prédiction et de recommandation automatisées de contenus. 
Pendant 9 ans, j'ai été salarié de ma propre entreprise puis j'ai voulu travaillé pour d'autres. J'ai été directeur commercial et directeur général adjoint dans des entreprises d'informatique pendant 5 ans environ.

Emilie : Toi qui connais les deux situations, quelles sont les différences fondamentales entre être son propre chef et être salarié ?
Julien : Il n'y avait pas d'énormes différences pour moi, car en tant que salarié, j'avais des responsabilités et beaucoup d'autonomie. C'est plus ma vision du management qui a changée. Dans mon évolution, j'ai commencé à avoir des salariés avant d'être salarié moi-même. J'ai été confronté à des difficultés comme manager des gens plus âgés et expérimentés que moi, avec un sentiment de surpuissance que j'ai remis en question notamment grâce à mes expériences de salarié. Je me suis rapidement rendu compte qu'il valait mieux travailler avec les autres plutôt que les gens travaillent pour toi.
Ces expériences en entreprise m'ont permis d'être évalué et d'observer mes managers. J'ai pu corriger mes erreurs grâce à cette double vision, et comprendre mon rôle en tant qu'entrepreneur vis-à-vis des gens avec qui je travaille. C'est ce que je trouve le plus passionnant dans mon histoire : l'évolution de ma vision de mon rôle.

Emilie : Quelle est ta formation ?
Julien : Je suis autodidacte. J'ai raté mon Bac, j'aurais pu le repasser mais j'ai préféré travailler et c'est à ce moment là que j'ai créé ma première entreprise. J'ai du travaillé beaucoup plus que les autres, faire mes preuves, surtout à 18 ans dans le domaine informatique. A l'époque, tu pouvais facilement passé pour un savant fou ! L'informatique n'était pas encore professionnalisée comme c'est le cas aujourd'hui, les écoles étaient moins développées… C'était aussi plus facile, il y avait moins de concurrence...

Emilie : En tant que manager, que recherches-tu chez un collaborateur ? 
Julien : Je veux que les gens soient épanouis au travail. On ne peut plus tirer sur les gens comme avant, je ne le souhaite pas en tout cas. Je veux les voir monter en puissance, se développer, s'épanouir. Un chef d'entreprise m'a dit récemment : "je suis payé en sourire". Ca ne suffit pas biensûr, mais dans les périodes difficiles, travailler avec une équipe solidaire ça rend les choses plus agréables. 
Et l'engagement des gens pour le projet que je porte, c'est ça le plus important.

Emilie : Ou te vois-tu dans 5 ou 10 ans avec tes entreprises ?
Julien : C'est assez difficile de voir l'avenir. J'ai la tête dans le guidon et la projection est dure à faire seul. J'ai d'ailleurs remis mon modèle personnel en question. Mon omniprésence ne me permettait pas de prendre du recul et de réfléchir à l'avenir. Je délègue donc une partie de l'activité pour me concentrer sur ces questions. Mais j'espère continuer à travailler sur des projets passionnants, être innovant et toujours aussi bien entouré.

Emilie : Quel est ton leitmotiv ?
Julien : Mon leitmotiv c'est le développement de projets, pas l'argent. L'argent, c'est comme une fourchette : un outil, pas plus. Il faut mettre ses priorités ailleurs.

Emilie : Qu'est-ce qui t'as plu et motivé à sponsoriser "nous sommes demain" ?
Julien : Bonne question ! Aujourd'hui, mon rôle d'entrepreneur c'est aussi d'en aider d'autres à développer leur propre projet, à se structurer, à mettre les gens en relation. J'ai 35 ans, ce n'est pas vieux mais je souhaite transmettre dès maintenant mes expériences, mes compétences et mes valeurs.

Emilie : Il y a d'autres projets que tu accompagnes ?
Julien : Je joue régulièrement un rôle de facilitateur, en mettant en relation mon réseau, par exemple. C'est ce qui m'a toujours guidé.

Pour finir, quelques questions à la manière de Proust… Au travail : 


  • ta vertue préférée : mettre son coeur à l'ouvrage. Car le jour où tu gagnes de l'argent, tu es bien dans tes baskets.
  • la qualité que tu préfères chez un collaborateur : la passion
  • ce que tu apprécies le plus chez les gens avec qui tu travailles : l'engagement
  • ton principal défaut : je suis un cow-boy. je me lance avant de réfléchir où ça va me mener… Mais c'est pas grave :-)
  • le don que tu aurais aimé avoir : voir le futur
  • ton occupation préférée : rêver, avoir des idées, créer
  • le rêve que tu aimerais réaliser : continuer de rêver
  • ton modèle : celui que je suis en train de créer
  • l'entreprise que tu aurais aimé avoir créée : un mix entre Google, Facebook et Apple. Chacune est guidée par une personnalité forte qui a contribuée à changer le monde. S'il s'y était mis tous les 3, ils auraient fait quelque chose d'encore plus grand.
  • ce qui t'inspire : les gens avec qui je travaille.
  • une devise : "work hard. stay humble."

Merci Julien. Pour cette interview et pour m'avoir ouvert tes bureaux.
Pour ceux qui souhaitent le contacter, il a son compte Twitter : @JulienCalvet


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